Le projet d’établissement se concrétise en projet d’animation vie scolaire. Il est porté par tous les adultes de l’établissement. Il met en œuvre le charisme de la Compagnie Marie Notre-Dame.
L’équipe de la vie scolaire du collège Chevreul Champavier se compose d’une adjointe Vie Scolaire, psychologue, et de quatre responsables de niveaux. Elle s’attache à observer et poser un regard consciencieux sur les jeunes dans leur environnement, à faire de la vie scolaire un espace heureux de développement personnel, d’accueil et d’écoute de chacun et le cas échéant, d’attention spécifique aux enfants en souffrance et/ou en demande.
L’équipe de la vie scolaire s’emploie chaque jour dès son arrivée à se mettre en position « d’accueil ». Chaque élève a besoin de se sentir attendu et accueilli. On veillera au sein de l’équipe à ce que règne un climat de convivialité, de confiance et de joie communicative, « Tous et toutes complémentaires dans la joie ». (priorité éducative n°2 ) La cohérence et l’unité de l’équipe sont la condition essentielle du travail éducatif.
L’équipe éducative considère tous les moments de la vie scolaire, (accueil le matin, tenue vestimentaire, rappel du règlement, entrée en classe, jeux, repas …) d’abord comme des temps éducatifs spécifiques.
L’éducateur, médiateur de l’apprentissage, accompagne le processus de développement et de croissance vécu par chacun ; il en est un proche témoin, capable d’écouter, de devenir un guide. Dans sa relation, il sait « mêler la sévérité avec la douceur, la suavité avec l’efficace et la charité avec la justice. » (priorité éducative n° 2). La conversation, le dialogue en liberté, est un moyen concret et privilégié qui favorise la rencontre et permet souvent de résoudre les difficultés et les conflits.
L’équipe vie scolaire s’efforce de prendre le jeune dans toutes les dimensions de son être. L’adaptation et l’accessibilité semblent être des clés fondamentales à l’instauration d’une relation de confiance. Cette confiance, permet au jeune de se tourner vers l’éducateur, se confier, accepter de se sentir « fragile », oser venir demander de l’aide, des conseils, et accepter un regard nouveau.
L’équipe, dans un lien constructif avec les enseignants, reste vigilante à détecter rapidement les élèves en décrochage scolaire, à remobiliser un élève ou en souffrance éventuellement autour d’un projet professionnel adapté et choisi, à redonner confiance et encourager. Il en va de son épanouissement. La responsable vie scolaire informe le chef d’établissement sur les élèves en difficulté.
On veillera tout particulièrement au développement corporel, à ce moment de leur vie où les enfants et les adolescents sont en pleine transformation. Observer, savoir décrypter le langage corporel de l’élève, être à l’écoute sont des qualités indispensables de l’éducateur pour accompagner au mieux les élèves.
Instaurer un lien étroit avec l’ensemble des professeurs et l’équipe vie scolaire est indispensable dans l’accompagnement du jeune. Chacun porte un regard différent sur l’élève, et il est bon de croiser les différents regards.
Signaler, alerter, et échanger. Echanger avec l’ensemble de la communauté éducative, « communauté éducative dans laquelle chaque personne a sa place ».
Les parents sont les partenaires de l’éducation ainsi l’ensemble de la communauté éducative contribue au bien de l’élève.
L’école est un lieu d’apprentissage de la fraternité. A l’école, l’élève élargit son expérience de la fraternité familiale (fratrie, cousins …) en s’ouvrant à d’autres altérités. L’apprentissage de la fraternité se vit de manière privilégiée dans l’accueil progressif des différences sexuelles, culturelles et religieuses. Cet apprentissage nécessite que chaque élève se sente accueilli et en sécurité dans l’établissement et particulièrement les plus fragiles d’entre eux. Le climat fraternel instauré dans l’établissement doit faciliter la joie de tous (priorité éducative n°2).
L’apprentissage de la fraternité se vit dans les multiples activités de la vie scolaire. Dans la vie commune, on y apprend à alterner les temps de silence et les temps de rire, à se mettre en disposition pour entrer dans une activité nouvelle, à passer de la détente au travail etc.
On veillera à anticiper les formes, parfois subtiles, de harcèlement dont certains élèves peuvent être victimes.
La loi offre au jeune cet espace sécurisant et sécurisé dont il a besoin pour grandir, et s’épanouir. Nous sommes les garants de la qualité des conditions de travail et d’épanouissement de l’élève en faisant respecter le règlement intérieur. L’éducation à la loi demande la participation confiante des parents aux décisions de l’équipe éducative, y compris lors de sanctions.
Le règlement est exclusivement au service de la croissance de chacun et du bien de tous. Le règlement doit conduire à l’intériorisation de la loi. Il ne peut y avoir inflation de règlement. Il ne s’auto-justifie pas. Il demande que l’on donne toujours le sens des consignes ou des articles du règlement.
Le règlement intérieur vestimentaire a un but éducatif. Chacun y apprend l’estime de soi et les exigences de la vie en société. On prendra le temps d’expliquer le sens des règles.
La transgression du règlement est un moment éducatif privilégié. « Eduquer au sens de l’évangile » ce n’est pas nier la transgression, mais permettre au jeune de la reconnaître et de la nommer. On l’accompagnera à en prendre la mesure et à voir, comment trouver une solution adéquate. On saura aussi avoir la simplicité de reconnaître le changement positif d’attitude d’un jeune et le lui signifier.
Les sanctions font partie d’une éducation responsable. Elles sont positives ou négatives selon que l’on veut sanctionner un manquement ou une réussite. On se fera imaginatif pour trouver des sanctions positives qui encouragent toutes les réussites personnelles. Lorsqu’une sanction négative doit intervenir, on veillera à ce qu’elle soit toujours adaptée, proportionnelle et éducative. La sanction négative témoigne de l’interdit : l’inter-dit. Elle ne peut être arbitraire ni injuste et demande toujours que le sens soit donné. Parfois elle s’accompagne d’une « réparation ».
Chaque éducateur s’interrogera sur l’exercice de son autorité et la cohérence avec les valeurs véhiculées dans le projet éducatif et le charisme de la congrégation. L’équipe éducative prendra du temps pour relire sa manière d’exercer sa responsabilité à l’aune du projet d’établissement et du projet d’animation vie scolaire. Le cas échéant elle enrichira le projet et sa formulation.
L’espace de restauration est un lieu éducatif. Le rapport à la nourriture est symbolique du rapport à soi, au monde et aux autres.
La pause méridienne est un temps privilégié où chaque activité peut faire sens pour l’élève. Différents ateliers sont proposés aux élèves afin de s’épanouir, de s’exprimer, de se rencontrer, de se connaitre ou encore de jouer. Les temps de pause peuvent être ponctués par le club sciences, les « talents » ou encore l’AS de ping-pong.
Les élèves sont autonomes dans la gestion de leurs groupes de jeux (jeux de cartes ou de société …). Ils organisent également, des tournois de babyfoot ou de foot, en lien étroit avec une responsable de niveau qui supervise.